Pontifical, c’est royal. La liturgie est toujours impériale, mais la liturgie archiépiscopale est encore plus scintillante. « Seigneur, Seigneur, regarde du haut du ciel et vois ; visite cette vigne et fortifie ce que ta droite a planté ». Et tu te trouves là, planté dans la vigne du Seigneur, en convoitant l’accomplissement que Dieu offre lorsqu’Il descend et regarde ceux de Sa vigne.
L’église est pleine de fleurs (le printemps a jailli dans la crypte, même si dehors, Paris est accablé par le climat mélancolique, spécifique aux poésies de Bacovia), les chandelles devant l’autel sont allumées comme à la Semaine de Pâques, l’icône de la Sainte Parascève a été couronnée d’amour, d’une couronne tellement verte, comme la vie non-éphémère. C’est comme si l’on bâtissait encore une fois l’Eglise avec des chansons et de la joie, du frémissement et du dépérissement devant les sacrements de Dieu, qui sont si épouvantablement proches.
Ceux qui aiment le Christ se nourrissent de trois coupes comme si celles-ci étaient une seule, en prenant le chemin qui mène au Royaume. « Lui qui est rompu sans être divisé, partout mangé et jamais consommé, mais qui sanctifie ceux qui le reçoivent. »
L’évêque Marc nous dit quelques paroles concernant nos états intérieurs, par-dessus desquels descend la grâce de Dieu. Ensuite, nos cœurs sont appelés à comprendre la signification de la parabole des dix Vierges, lue en l’honneur de la Sainte Parascève, qui a rejoint les vierges sages et, en multipliant, par sa vie, l’huile de sa lampe, elle a été appelée pour entrer aux noces avec l’Epoux. Oh, mon âme, quels labours prépares-tu pour la semence de la parole divine, parmi quelles vierges te trouveras-tu, les folles ou les sages ?
Un festin divin, un festin de noces impériales, c’est la fête patronale de la Sainte Parascève. Mais, elle est également un festin humain, avec des repas roumains. Ensuite, la fête recommence avec le violon et la guitare. Les enfants sont accablés d’une joie » tranquille « , parce que les jeux d’enfants peuvent encore attendre jusqu’à la fin du petit concert. Si belle est devenue la crypte aujourd’hui, et, en même temps, peu spacieuse, elle, qui pendant la plupart de l’année ne se donne de la peine que pour abriter l’obscurité !