Que cherchent les chrétiens orthodoxes?

Qui sont les chrétiens orthodoxes ?

Ceux qui cherchent à vivre la Sainte Tradition de l’Eglise dans son authenticité.

Il n’y a aucune différence entre le christianisme du premier millénaire (consacré par les sept Synodes Oecuméniques) et l’Orthodoxie d’aujourd’hui. Les orthodoxes contemporains vivent le christianisme du premier millénaire.

Quand on parle de l’Orthodoxie, on parle du pouvoir sanctifiant du christianisme, fidèle à la Sainte Tradition de l’Eglise. Le christianisme authentique ne peut être vécu qu’en étant personnalisé pour chacun d’entre nous par l’ouvrage mystérieux de la grâce divine que les Sacrements de l’Eglise manifestent. On parle de la continuité avec les Saints de l’Eglise, le christianisme pouvant produire encore aujourd’hui la même sainteté. Compréhensive et compatissante aux soucis du monde contemporain, l’Eglise est pourtant ferme lorsqu’il s’agit de lutter contre tout ce qui altère ou pervertit la vie de l’homme, lui enlevant la chance du salut.

Le « produit spécifique » de l’Eglise est l’homme saint.

Comment vivent-ils l’Orthodoxie?

Par le culte de l’Eglise. La vie liturgique de l’homme orthodoxe suppose d’être rigoureux : participation à la sainte liturgie (au moins une fois par semaine, le dimanche qui est le jour de la Résurrection du Christ), à la confession et l’eucharistie (les Sacrements). Elle suppose les quatre jeûnes par an, y compris ceux de chaque mercredi et vendredi. Elle implique le sérieux de l’engagement dans la vie chrétienne récompensée en abondance par la merveilleuse expérience de la grâce divine. Elle suppose, tout simplement, l’expérience de la vie de l’Eglise dans la Sainte Tradition. Notre vie engagée pour notre propre achèvement en Christ est aussi la réponse que l’on donne aux « alternatives » de toute sorte par lesquelles l’homme contemporain en vient à se moquer de son âme et de son corps sous le masque des « libertés » : tôt ou tard, le chemin que l’on a choisi sera plus proche du sommet de l’accomplissement de notre être humain, ou par contre, la malpropreté de notre vie se fera remarquer dans un « trop tard », dont le prix sera l’éternité. Qui a des oreilles pour écouter, qu’il écoute ! Ceux qui désirent le droit d’entretenir une culture de la mort ne comprennent pas dans quelle mesure leur « liberté » constitue, en même temps, leur « contrainte” : ils auront pour eux-mêmes les récoltes de ce qu’ils ont cultivé. Cela fait la différence entre la vie en Christ et la vie sans Lui : on peut avoir tous les droits de nous vider du Christ jusqu’à l’épuisement (existentiel) ; malheureusement, l’homme qui fait comme cela perd aussi la possibilité d’avoir une vie éternelle d’accomplissement personnel.

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